SAIPER

Le Syndicat Alternatif


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Titre : Pétition pour la revalorisation des enseignants en charge d’élèves à besoins particuliers
URL : http://www.mesopinions.com/petition/social/revalorisation-enseignants-charge-eleves-besoins-particuliers/26586

2e lien :
Titre : Pétition contre les vacances APRÈS le 20 décembre 2017
URL : http://www.mesopinions.com/petition/social/aux-vacances-apres-20-decembre-2017/26587

3e lien :
Titre : Pétition contre les violences envers le personnel de l’Éducation nationale
URL : http://www.mesopinions.com/petition/social/contre-violences-envers-personnel-education-nationale/26588


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TOUCHE PAS MA ZEP!

En 2015, la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud Belkacem procédait à la refonte de la carte de l’Education prioritaire : désormais les établissements étaient classés en REP ou REP + et devaient « concentrer les moyens nouveaux sur les territoires et pour les publics qui en ont le plus besoin ». Seuls des écoles et des collèges y figuraient. Aux organisations syndicales demandant alors l’élargissement de la carte de l’Education prioritaire aux lycées généraux, technologiques et professionnels, la ministre déclarait vouloir travailler à une nouvelle carte des lycées de l’Education prioritaire sur la base de critères transparents. Depuis cette date, les organisations syndicales n’obtenaient aucun éclaircissement sur cette question.

Ce n’est qu’en avril 2016, dans un courrier adressé au député Sébastien Pietrasanta, que la ministre confirmait les pires craintes quant au sort réservé aux lycées : les avantages perçus par les enseignants des lycées des ZEP sont appelés à disparaître dès 2017. Selon N. Vallaud-Belkacem, « la refondation de l’éducation prioritaire est axée sur la scolarité obligatoire, c’est-à-dire l’école et le collège ». Pourtant le Ministère de l’Education nationale ne cesse d’inciter les collégiens à poursuivre des études au-delà du collège, c’est-à-dire en général au-delà de 14 ans. Fin septembre, Mme Vallaud-Belkacem annonçait même vouloir prolonger la scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans. Dans un contexte de crise économique et surtout sociale, la sortie des lycées de l’Education prioritaire ne pourrait qu’aggraver les inégalités déjà si fortes. Par conséquent, le SAIPER 2 affirme sa solidarité avec les actions initiées par l’intersyndicale nationale (SNES, FO, SUD, CGT) et par le mouvement « Touche pas ma ZEP » pour demander une carte élargie des lycées en Education prioritaire le jeudi 17 novembre 2016.

Pour le SAIPER 2,

la secrétaire générale,

Françoise Dunogué


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LIVRET SCOLAIRE UNIQUE

Le changement des programmes pour l’école primaire et le collège et l’instauration d’une réforme de « l’évaluation » pour les élèves, font que le ministère a décidé d’imposer, en remplacement du Livret Personnel de Compétences, un Livret Scolaire Universel Numérique (LSUN) pour les cycles 2, 3 et dès la rentrée scolaire 2016 -2017.

La simplification des outils de suivi des élèves n’est qu’un leurre :
– Plus d’une quarantaine d’items doivent être évalués
– Ce livret sert au contrôle des enseignants pour s’assurer qu’ils sont bien en conformité avec les attentes de l’institution, que la norme exigée est bien respectée
– Il s’agit d’une véritable surcharge de travail qui nous est imposée tant pour les enseignants qui doivent renseigner ce document que pour les directeurs qui doivent en assurer le contrôle tout au long du processus

En revanche le fichage organisé des élèves ne l’est pas :

– le LSUN intègre dans une même application le livret de compétences du socle commun, les bulletins périodiques des élèves, les différents parcours et attestations, mais aussi des éléments de suivi des élèves en difficulté

Dans le rapport de l’inspection générale , on lit : « Il est important de souligner que l’application LSUN, à la différence de LPC1D (NDLR : Livret Personnel de Compétences du 1er Degré), sera intégrée dans le système d’information SIECLE, tourné jusqu’à présent vers le second degré. Il s’agira donc de la première brique d’un système d’information scolarité convergent, qui s’appuiera sur l’identifiant unique des élèves et sur des modules existants dans le second degré. Le Système d’Information sera alimenté d’un côté par BE1D (NDLR : Base Elèves 1er Degré), de l’autre par la base élèves établissement .

Ces données pourront donc être diffusées, partagées et utilisées car elles pourront être extraites, croisées, alimentées par différent-e-s utilisateurs/trices, en premier lieu grâce au RNIE (Répertoire national des identifiants élèves), dans lequel figurent des données personnelles sur l’enfant et sa famille

On peut prévoir à court terme une nouvelle offensive générale de fichage des élèves et des enseignants. Nous pouvons discuter des contenus du livret scolaire. Il peut même être imprimé à partir d’un logiciel numérique choisi par l’école ou l’établissement, sans conservation des données. Par contre, sa dimension de fichage numérique avec un outil unique doit être combattue.


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APC ????

Instituées en 2008 les AP (aides personnalisées )ont été mises en places en même temps que la 1ère réforme des rythmes scolaires de M. Darcos . De nombreux enseignants se sont insurgés contre ce dispositif stigmatisant et inefficace, qui devait venir pallier le démantèlement des RASED ( – 5000 postes ). M. Hollande a supprimé les AP et les a remplacées par les APC , promettant la restauration des RASED ; il n’en n’a bien sûr rien été , ces derniers étant réduits à effectuer des diagnostics , ou à éteindre le feu dans les écoles , par manque de temps et de moyens.
Au-delà de la différence de sigle , les APC permettent plus de souplesse mais s’avèrent tout aussi contraignantes pour les enseignants : trouver une plage horaire sur laquelle tout le monde s’accorde, sélectionner les élèves, prendre en charge les élèves des directeurs, des MAT….
La difficulté scolaire ne peut être une variable d’ajustement des différentes réformes des rythmes scolaires que nous subissons lourdement depuis 2008.
Actuellement le SNUIPP et SUD EDUCATION appellent les enseignants à ne pas effectuer ces heures et à affirmer leur boycott activement. Même si nous partageons le point de vue de ces organisations syndicales, concernant l’APC, nous ne partageons pas leur analyse concernant la possibilité de revendiquer de ne pas réaliser ces heures sans que des conséquences soient prises à notre encontre.

En outre il nous faut faire un petit rappel historique :
En 2009, la stigmatisation des élèves concernés, la suppression de deux heures de cours par semaine pour les élèves a conduit certains enseignants à refuser le dispositif de l’AP et à faire cours à l’ensemble des élèves de leur classe ; la médiatisation de M.Refalo avait conduit le ministère à le sanctionner de 28 jours de retraits de salaire, d’un refus de promotion, ainsi que d’un abaissement d’échelon (sanction disciplinaire).
En 2013, le tribunal administratif confirme la sanction pour « service incomplètement fait » sans que M. Hollande n’intervienne en demandant un peu plus de clémence dans cette affaire alors même que le CSFPE (Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’État), avait jugé la sanction disciplinaire « disproportionnée »…
Laisser les enseignants à la merci de leur inspecteur(trice), à la merci du prochain ministère ne nous parait pas tenable . De plus, les obligations de service et la notion de loyauté ont été renforcées en 2013 ce qui ne laisse en rien augurer une quelconque acceptation de ce boycott par le ministère actuel ou celui qui sera en place à partir du mois de mai.