SAIPER

Le Syndicat Alternatif


Poster un commentaire

CIRCULAIRE SUR LES OBLIGATIONS DE SERVICE

Personnels enseignants du premier degré

Obligations de service

NOR : MENH1303000C
circulaire n° 2013-019 du 4-2-2013
MEN – DGRH B1-3 – DGESCO A1-B3

Texte adressé aux recteurs et rectrices d’académie, chanceliers et chancelières des universités ; aux vice-recteurs ; aux directeurs et directrices académiques des services de l’éducation nationale, directeurs et directrices des services départementaux de l’éducation nationale ; au chef du service de l’éducation à Saint-Pierre-et-Miquelon ; aux inspecteurs de l’éducation nationale chargés de circonscription du premier degré

La présente circulaire se substitue à la circulaire n° 2010-081 du 2 juin 2010 qui est abrogée.

Le cadre général du service des instituteurs et professeurs des écoles est défini par le décret n° 2008-775 du 30 juillet 2008.

I – Organisation du service des enseignants du premier degré

Le service des enseignants s’inscrit dans le cadre de l’organisation de la semaine scolaire retenue en application des dispositions du code de l’éducation relatives à l’organisation et au fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires.

A) Le service des personnels enseignants du premier degré s’organise en vingt-quatre heures hebdomadaires d’enseignement à tous les élèves et trois heures hebdomadaires en moyenne annuelle, soit cent-huit heures annuelles, effectuées sous la responsabilité de l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription dans laquelle exercent les enseignants concernés.

B) Les cent-huit heures annuelles de service se répartissent, conformément à l’article 2 du décret du 30 juillet 2008 précité, de la manière suivante :

1. Soixante heures consacrées :

– à des activités pédagogiques complémentaires organisées dans le cadre du projet d’école, par groupes restreints d’élèves, pour l’aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, pour une aide au travail personnel ou pour une activité prévue par le projet d’école, le cas échéant en lien avec le projet éducatif territorial. Le temps consacré aux activités complémentaires est de
36 heures ;

– et à un temps de travail consacré à l’identification des besoins des élèves, à l’organisation des activités pédagogiques complémentaires et à leur articulation avec les autres moyens mis en œuvre dans le cadre du projet d’école pour aider les élèves, notamment au titre de la scolarisation des enfants de moins de trois ans, de la mise en place du dispositif « plus de maîtres que de classes » et de l’amélioration de la fluidité des parcours entre les cycles.

Le temps consacré à ce travail est fixé forfaitairement à 24 heures.

2. Vingt-quatre heures forfaitaires consacrées :

– à des travaux en équipes pédagogiques (activités au sein des conseils des maîtres de l’école et des conseils des maîtres de cycle) ;

– à l’élaboration d’actions visant à améliorer la continuité pédagogique entre les cycles et la liaison entre l’école et le collège ;

– aux relations avec les parents ;

– à l’élaboration et au suivi des projets personnalisés de scolarisation des élèves handicapés.

3. Dix-huit heures consacrées à l’animation pédagogique et à des actions de formation continue. Les actions de formation continue doivent représenter au moins la moitié des dix-huit heures et être, pour tout ou partie, consacrées à des sessions de formation à distance, sur des supports numériques.

4. Six heures consacrées à la participation aux conseils d’école obligatoires.

Le tableau prévisionnel des dates et heures des différents conseils et réunions organisés dans l’école est adressé par le directeur de l’école à l’inspecteur de circonscription. Celui-ci est tenu informé, en cours d’année, de toutes modifications éventuelles.

Le conseil d’école et le conseil des maîtres de l’école sont réunis au moins une fois par trimestre. Le conseil des maîtres de cycle se réunit selon une périodicité au moins équivalente. Le relevé de conclusions de chaque conseil et réunion est consigné dans un registre. Une copie du relevé est adressée à l’inspecteur de la circonscription et, pour ce qui est des réunions du conseil d’école, au maire de la commune.

L’organisation des cent-huit heures annuelles de service précisées ci-dessus fait l’objet d’un tableau de service qui est adressé par le directeur de l’école à l’inspecteur de l’éducation nationale de circonscription.

II – Particularités concernant les obligations de service des enseignants du premier degré

1. Compléments de temps partiel et postes fractionnés

Le service d’un enseignant exerçant à l’année dans plusieurs écoles doit comporter le même temps d’enseignement devant élève que celui de tout autre enseignant à temps complet ainsi que les cent-huit heures de service complémentaire se déclinant dans les quatre composantes rappelées ci-dessus. L’enseignant effectue ainsi, dans le cadre de son service, le nombre d’heures d’activités pédagogiques complémentaires et de travail en équipe pédagogique afférent correspondant aux quotités de temps partiel qu’il assure. Par exemple, s’il assure son service en complément de deux enseignants à mi-temps, il effectuera deux fois trente heures d’activités pédagogiques complémentaires et de travail en équipe pédagogique afférent dans les conditions et selon les modalités fixées au 1.

2. Service des titulaires remplaçants

Les titulaires remplaçants ont les mêmes obligations de service que les autres enseignants du premier degré : vingt-quatre heures hebdomadaires d’enseignement et cent-huit heures annuelles globalisées. Ces dernières sont utilisées en fonction des projets des écoles où s’effectuent les remplacements.

Ils adressent un décompte régulier de ces heures à l’inspecteur de circonscription.

3. Service des maîtres formateurs

Dans le cadre de leur service, les maîtres formateurs consacrent :

– vingt-quatre heures, dont dix-huit heures d’enseignement dans leur classe et six heures d’activités qu’ils effectuent sous la responsabilité des directeurs académiques des services de l’éducation nationale afin de participer aux actions de formation, d’animation et d’accompagnement des stagiaires ou des étudiants. Ces activités pourront se dérouler dans les établissements d’enseignement supérieur dans le cadre de conventions ;

– deux heures à leur documentation et à leur information personnelles sur les problèmes de formation des maîtres ;

– une heure en moyenne hebdomadaire sur l’année (soit trente-six heures annuelles) permettant d’assurer les activités visées
au I ci-dessus selon la répartition horaire suivante : vingt-quatre heures consacrées aux travaux en équipes pédagogiques, à l’élaboration d’actions visant à améliorer la continuité pédagogique entre l’école et le collège et à la préparation des travaux du conseil école-collège ainsi qu’à la participation à ce conseil, aux relations avec les parents, à l’élaboration et au suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves handicapés ; six heures d’animation pédagogique et d’activités de formateurs ; six heures de participation aux conseils d’école obligatoires.

Ils pourront, s’ils le souhaitent, assurer des heures d’activités pédagogiques complémentaires auprès d’élèves de leur école ou d’écoles proches. Ces heures seront rémunérées en heures supplémentaires.

4. Service des directeurs d’école

Les directeurs d’école contribuent à l’organisation et à la coordination au sein de leur école des soixante heures d’activités pédagogiques complémentaires et de travail en équipe pédagogique afférent, notamment par l’élaboration du tableau de service prévu au I.

À ce titre, ils bénéficient d’un allégement ou d’une décharge sur le service de soixante heures prévu au IB.1. Cet allégement sera précisé dans une circulaire ultérieure.

5. Services des enseignants spécialisés chargés d’une classe pour l’inclusion scolaire (Clis) ou d’un réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased)

Le temps consacré par les enseignants spécialisés chargés d’une Clis ou d’un Rased à la concertation aux travaux en équipes pédagogiques, aux relations avec les parents ou à la participation aux conseils d’école est égal à 108 heures annuelles.

Pour le ministre de l’éducation nationale
et par délégation,
La directrice générale des ressources humaines,
Catherine Gaudy
Le directeur général de l’enseignement scolaire,
Jean-Paul Delahaye


Poster un commentaire

REP + RENTREE 2015

voici la liste des concernés:
ceux qui sortent du dispositif:
Emile Hugot à Saint Denis
Le Bernica, J.Solesse à Saint Paul et
Marcel Goulette et Pointe des châteaux à Saint Leu
ceux qui entreront dans le dispositif Eclair à la rentrée 2015:
A Saint Denis: le Chaudron et Bourbon
Au Port: Titan
A Saint Paul : Albert Lougnon
A Saint Benoit : Guy Moquet

Les prochaines étapes
Les recteurs vont, durant tout le premier trimestre, conduire le dialogue local afin d’identifier, dans le cadre de la nouvelle répartition académique, les futurs collèges et écoles de l’éducation prioritaire.

Les 1082 réseaux d’éducation prioritaire et d’éducation prioritaire renforcée seront connus début 2015.

Ci-dessous la liste des REP+ et des REP par académie (récapitulatif OZP)
Aix-Marseille 33 REP+ / 29 REP
Amiens 13 REP+ / 29 REP
Besançon 4 REP+ / 12 REP
Bordeaux 3 REP+ / 31 REP
Caen 3 REP+ / 12 REP
Clermont-Ferrand 5 REP+ / 6 REP
Corse 1 REP+ / 10 REP
Créteil 34 REP+ / 96 REP
Dijon 1 REP+ / 22 REP
Grenoble 4 REP+ / 25 REP
Guadeloupe 3 REP+ / 12 REP
Guyane 18 REP+ / 10 REP
Lille 41 REP+ / 71 REP
Limoges 2 REP+ / 5 REP
Lyon 21 REP+ / 25 REP
Martinique 9 REP+ / 13 REP
Mayotte 8 REP+ / 10 REP
Montpellier 16 REP+ / 15 REP
Nancy-Metz 9 REP+ / 24 REP
Nantes 12 REP+ / 19 REP
Nice 6 REP+ / 8 REP
Orléans-Tours 10 REP+ / 20 REP
Paris 4 REP+ / 25 REP
Poitiers 4 REP+ / 10 REP
Reims 10 REP+ / 20 REP
Rennes 1 REP+ / 17 REP
Réunion (La) 21 REP+ / 24
Rouen 14 REP+ / 31
Strasbourg 12 REP+ / 9 REP
Toulouse 5 REP+ / 14 REP
Versailles 23 REP+ / 74 REP


Poster un commentaire

CONSULTATION SUR LES PROGRAMMES

La première phase des consultations nationales sur les nouveaux programmes scolaires est lancée par le ministère de l’éducation nationale. Jusqu’au 18 octobre 2014, les enseignants de maternelle pourront donner leur avis sur les propositions du CSP sur les programmes de leur niveau et les professeurs des écoles élémentaires et du collège se prononceront sur le futur socle commun de connaissances de compétences et de culture. Pour permettre aux enseignants de se concerter le ministère a accordé une demi-journée banalisée durant laquelle ils ne feront pas cours.
Il y a un an, une demi-journée banalisée a été organisée sans problème particulier pour débattre sur l’éducation prioritaire.
Cela c’était avant, avant l’application de la réforme des rythmes scolaires pour tous.
Cette année, l’organisation est un casse tête, car si la date du jeudi 9 octobre est arrêtée elle pose problème : certains enseignants ne travaillent pas cette après midi, d’autres travaillent 1 h 15 et d’autres travaillent jusqu’à 16 heures comment concilier tous ces emplois du temps différenciés et comment les enseignants se verront dédommager de ce temps de travail supplémentaire. Si M. le recteur est comptable des récréations il devrait l’être aussi des heures supplémentaires qu’il souhaite imposer.
L’association des maires est intervenue pour signifier au ministère que les maires ne se substitueraient pas à l’Etat durant cette après midi et qu’ils ne souhaitaient pas organiser d’activités périscolaires malgré la demande insistante du ministère .Nous craignons fortement que l’AMF soit entendue sur le dos des enseignants, qui se trouveraient contraints de venir un mercredi après midi ou un samedi après midi ce qui déchargerait totalement les mairies. Dans ce cas de figure nous refuserons clairement de participer à cette consultation qui est plus formelle qu’il n’y parait.
Nous invitons les enseignants à ne pas faire d’heures supplémentaires et à nous signaler toute pression dans ce sens

RECREATIONS

Poster un commentaire

L’Académie a publié une circulaire à destination des écoles pour réglementer le temps consacré aux récréations. Ce texte qui se situe à la frontière entre la réglementation et la pédagogie n’est qu’un avatar de plus dans l’application concrète des rythmes scolaires. Déjà, en 2002 le SAIPER PAS 974 s’était mobilisé pour que soient maintenues de véritables récréations en maternelle et avions obtenu gain de cause. Il est dommage de devoir recommencer le même combat.
Le seul texte à appliquer est l’arrêté du 25 janvier 2002 publié au JO du 10-02-2002, qui fixe les horaires des écoles maternelles et élémentaires; ce texte indique ” l’horaire moyen consacré aux récréations est de 15 minutes par demi-journée à l’école élémentaire. Cet horaire doit s’imputer de manière équilibrée sur l’ensemble des domaines disciplinaires. A l’école maternelle, le temps des récréations est compris entre 15 minutes et 30 minutes par demi-journée. La circulaire annexe ,de statut inférieur ne peut se substituer à cet arrêté, seul juridiquement valable.
Cette circulaire a pour seul but de faire pression sur les équipes et les directeurs d’école; user ainsi de son autorité n’est pas digne d’une autorité hiérarchique.
Le conseil des maîtres décide de la place des récréations et du temps qui y est consacré. Ce temps , comme le rappelle la circulaire , est un temps du service des enseignants puisque ce sont les enseignants qui exercent la surveillance et que, notamment en maternelle les programmes dans la section “devenir élève” intègre ce moment de la journée de l’élève.
Il est regrettable de constater encore une fois combien la réalité du terrain n’est pas prise en compte: préconiser 15 minutes de récréations 2 fois dans la matinée n’est matériellement pas adapté et ne tient pas compte des conditions matérielles, du temps consacré aux passages aux toilettes, des problèmes de surveillance quand l’enseignant de petite section a réintégré sa classe alors que les grands continuent à bénéficier d’un temps de récréation….
Supprimer comme cela est dit la récréation de l’après midi est une aberration et demeure fort éloigné du respect du rythme de l’enfant, que cette réforme absurde ne cesse de bafouer alors que le but initial était sa défense. Le fonctionnement de chaque école est spécifique et cette souplesse donnée par l’arrêté permet à chaque école d’organiser les temps consacrés aux récréations, de faire ou de ne pas faire de récréation.
Cette circulaire ne fait que rajouter du trouble dans les établissements scolaires et nous dénonçons également la suspicion perpétuelle vis à vis des enseignants toujours suspectés de rechigner à travailler.

This gallery contains 0 photos


Poster un commentaire

Scolarisation des élèves handicapés et personnels d’accompagnement ( AVS)

Scolarisation des élèves handicapés et  personnels d’accompagnement  ( AVS) 

 

 

Lors de la manifestation du 2 avril et celle pour le petit Noé  et tommy , La CGTR EDUC’ACTION avait rappelé  au recteur sa double exigence ;

 

–          Qu’aucun enfant handicapé ne reste sur le bord du chemin  de la scolarité faute de moyens et de places

–          Que les personnels d’accompagnement ( EVS) bénéficient d’une véritable formation qualifiante  et diplomate et d’un vrai statut ( rappelons que 2/3 d’entre eux sont en situation précaire avec des contrats aidés, ce qui est un non-sens. Ils n’ont aucune formation digne de ce nom , c’est dramatique

 

A ce jour, si des avancées ont ete constatées  suite à nos mobilisations , il reste cependant beaucoup à faire

 

Oui, Il y a  nécessité  d’ agir et de mobiliser les énergies afin « qu’aucun élève ne reste sur le bord du chemin de la scolarité »   et qu’on puisse offrir  à nos enfants le meilleur encadrement et accompagnement possible

 

Déja en aout  2013, une fédération de parents d’élèves s’était mobilisée pour dénoncer , le manque de  structures et de personnel encadrant pour accueillir les enfants scolarisés atteints de handicap  .Il est pour le moins inacceptable que des   enfants ayant besoin de structures spécifiques ne puissent être  pris en charge

Trop d’enfants  se retrouvent dans une classe ordinaire, alors que les recommandations médicales  soulignent  la nécessité de les scolariser dans des structures spécifiques comme les CLIS (classes pour l’inclusion scolaire) ou les ULIS (unités localisées pour l’inclusion scolaire)” .

Notre syndicat est régulierement interpellé à ce sujet .

Ces classes spécialisées ( notamment clis et  Ulis TED ( autisme et troubles envahissant du comportement ) manquent fortement à La Réunion

Et  “Placer des enfants atteints de handicap dans des classes ordinaires » n’est pas bien sur sans  conséquence tant pour l’intérêt des enfants porteurs de handicap que pour les autres

Selon certaines sources,  entre 400 à 500 enfants ne seraient pas pris en charge comme il le faudrait dans notre académie

Plus que jamais , Il y a nécessité d’ouvrir de nouvelles Clis et Ulis et  non de « charger la barque » de ces structures comme le fait actuellement le rectorat en forçant les effectifs par classes spécialisées en les poussant jusqu’à 12 élèves au lieu de 10

Oui Il y a urgence comme il y a urgence a pérenniser et à professionnaliser les emplois d’accompagnement car l’accompagnement des élèves handicapés est un vrai métier  qui nécessite un vrai statut et non  pas une approche et politique d’emplois précaires    .