La communauté éducative française mérite mieux qu’une demie ministre, alors que les alertes sont là concernant le mal être de tous, le sentiment de ne pas obtenir les résultats espérés malgré l’investissement. La politique menée depuis 2017 par M. Blanquer et ses suivants, sous l’égide du président lui-même à l’initiative des différentes politiques mises en place : dédoublement des classes, école obligatoire à 3 ans qui a principalement favorisée les écoles privées, suppression des maîtres supplémentaires et dilution des RASED, école inclusive sans moyen sans soutien, évaluations obligatoires a été sévèrement jugée par PISA. Pourtant aucun mea culpa sur les injonctions faites aux enseignants qui ont conduit à ces résultats. Notre ministère si féru d’évaluations n’a pas pris soin d’évaluer sa propre politique et son échec.
Alors c’est avec lassitude que nous constatons l’absence d’intérêt de la ministre envers l’éducation nationale. En pleine année d’organisation des jeux olympiques, un double ministère en deux seules mains n’est qu’un mépris de plus.