SAIPER

Le Syndicat Alternatif


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DECLARATION DU SAIPER CAPD DU 2 JUIN 2017

DECLARATION CAPD
La remise en cause de nos droits au mouvement et de nos droits aux réunions d’informations syndicales est devenue la règle.
Cette année, les enseignants sur le support PDMQDC vont être contraints de changer d’affectation sans qu’il leur soit laissée la possibilité d’en faire le choix ; pour certains d’entre eux, nommés en REP cela peut revenir à changer de commune d’exercice et impacter leur vie de famille. Faire réussir ce dispositif et donc faire réussir les élèves demande le temps de l’appréciation des conditions , ce qui ne peut être le cas par une application faite dans l’urgence en un laps de temps qui ne permet aucune appréciation de conditions matérielles satisfaisantes et le respect des personnels.
De la même façon, la participation des personnels ayant des problèmes de santé au mouvement n’est pas traitée de manière équitable par vos services, certains vont pouvoir bénéficier d’un poste de direction totalement déchargée ; la circulaire rectorale l’interdit pour certains mais l’autorise à d’autres et nous donne un sentiment d’iniquité de votre part que nous combattons au quotidien auprès de nos collègues mais que nous constatons malheureusement .
Dans un autre registre , la remise en question de nos droits syndicaux est patente dans notre Académie de la part de plusieurs inspecteurs de circonscription. Cette année, plusieurs infractions ont été commises par nos inspecteurs sans que leur autorité hiérarchique n’ait pu leur imposer de respecter les lois républicaines.
Nous vous avons alerté à plusieurs reprises et nous avons également alerté le ministère sur des faits constatés mais nous allons devoir faire un recours hiérarchique afin que ces faits cessent :
– Refus de remplacer les enseignants en réunion syndicale alors même que les moyens existent dans la circonscription de ….
– Refus d’accorder la possibilité de participer à six heures de réunions d’informations syndicales en lieu et place de la journée de solidarité dans la circonscription ……
– Refus d’autoriser un enseignant à participer au congé pour formation syndicale de son syndicat alors même que les délais étaient dépassés pour ce faire dans la circonscription de ….
– Refus de laisser les enseignants participer aux réunions d’informations syndicales de leur choix du fait que les dates soient différentes dans la circonscription de …..
L’ensemble de ces situations résume parfaitement la volonté de restreindre le droit à l’information des personnels alors même que ces droits permettraient peut être, si leur connaissance était généralisée et non contrecarrée , d’éviter quelques conflits auxquels nous sommes confrontés actuellement.


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Pourquoi nous prônons le libre choix des conseils d’école à propos de la question des rythmes scolaires ?

Depuis 2013, les horaires hebdomadaires ont été modifiés , en dépit du rejet de cette organisation par de nombreux enseignants et de nombreux parents ; provoquant des mouvements de grève, des pétitions, amenant le gouvernement à proposer des aménagements.
Malgré cela, la semaine hebdomadaire avec cinq matinées et le mercredi matin – exigé de fait – , a été imposée à l’ensemble de la communauté éducative.
Les tenants de cette réforme s’inquiètent d’un retour en arrière , prévisible, qui se ferait au détriment des élèves. Le rejet de cette réforme s’appuie sur son inintérêt et son coût, tant humain que matériel, pour ceux qui la vivent au quotidien et non sur des bons principes édictés loin du terrain. Ces présupposés sous – jacents laissent apparaître que les enseignants ne se préoccupent en aucune façon de leurs élèves, des conditions de travail à l’école .
Pourtant, plusieurs rapports de l’IGEN ont démontré la fatigue que tous subissent depuis l’instauration de cette réforme : les emplois du temps irréguliers, le mercredi imposé( en dépit de la volonté des chrono biologistes qui privilégient le samedi) cela sans repas le mercredi pour certains élèves transportés, l’absentéisme ; tout cela est pointé par tous les enseignants et parents qui font tous le même constat : celui d’une réforme inutile dans la plupart des communes.
Depuis le début, nous avions souhaité que sa mise en place reste au libre choix des conseils d’école en fonction des conditions effectives de sa réalisation.
Les communes dans lesquelles cela fonctionne, du fait de l’implication des mairies, de la présence d’associations culturelles et sportives, ne souhaiteront pas revenir au système précédent.
Or, nous savons que la plupart des mairies et des conseils d’école choisiront la semaine des quatre jours, n’est-ce pas un désaveu cinglant pour cette réforme et ceux qui la défendent en dépit de son inopérance au regard des buts fixés ?